Salaires : profits partage Vertueux
Faire face aux grandes transitions : Un défi économique et social incontournable !
Découvrez la clé d'une croissance économique durable dans la 2ème édition de "Salaires : Profits, Partage Vertueux" par Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur.
- Évolution historique : L'impact de la répartition des revenus sur la croissance économique depuis des décennies.
- Impact de 2008 : Pourquoi le ralentissement persiste malgré les politiques non conventionnelles.
- Héritage de Ricardo : L'importance de la répartition des revenus depuis 1817.
- Modèle néo-Ricardien : Une perspective originale sur les évolutions économiques actuelles.
- Répartition optimale : Deux tiers pour les salaires, un tiers pour les profits pour une croissance soutenable.
- Transitions majeures : La clé pour naviguer les transitions climatiques, démographiques et numériques.
La question intergénérationnelle
Il y a urgence. La pandémie a révélé au grand jour ce qui se tramait en silence, la très possible rupture des liens entre générations. En particulier entre milléniaux et baby-boomers. Peut-on blâmer ces jeunes sur lesquels planent de multiples menaces, des questions d’insertion à celle, dramatique, du changement climatique ? Doit-on pour autant en vouloir aux baby-boomers qui appartiennent à l’une des générations les plus gâtées de l’histoire ? Il faut ainsi reprendre la copie sur le contrat, désormais caduc, entre générations. Ce qui suppose d’aborder de front les sujets essentiels et indissociables du transfert des savoirs, du rééquilibrage du marché du travail, d’une retraite désormais synonyme d’activité, du bien-être de tous et d’une redistribution des ressources financières entre les générations. Avec, en filigrane, le souci constant de résorber les inégalités, devenues explosives, d’éducation, de revenu, de santé… Vaste programme qui s’avère indispensable pour penser une société qui vieillit certes, mais qui doit reprendre le chemin de l’apaisement et de la solidarité.
Retrouvez le livre dans Les Echos
La Grande Rupture
Réconcilier Keynes et Schumpeter
L’ambition de ce livre est de répondre aux questions qui hantent aujourd’hui les démocraties occidentales. Faut-il augmenter les salaires ? Comment faire de l’innovation une source de nouveaux emplois ? Faut-il favoriser les investissements d’expansion pour lutter contre le changement climatique ? Comment éviter que la jeunesse soit une génération sacrifiée ? Faut-il parier sur la qualification des emplois ? Enfin, ne faut-il pas investir davantage dans le social et l’éducation ?
La Grande Rupture ! Ce livre va à l’encontre de l’avis de très nombreux économistes qui envisagent, avec le plus grand sérieux, la menace d’une stagnation dite séculaire, voire de la décroissance. Il défend, en effet, une opinion radicalement autre. La croissance est loin d’être morte, mais les conditions dans lesquelles elle doit se développer, de manière soutenable et inclusive, sont très différentes de celles que nous avons connues jusqu’à maintenant. Ce livre chemine ainsi de l’interminable querelle théorique autour de l’offre et de la demande à l’explosion d’inégalités devenues insupportables, écarte l’idée menaçante de la stagnation séculaire pour livrer et décrire en détail un nouveau paradigme, autrement dit un modèle inédit de croissance.
Le nouveau paradigme se fonde sur une démarche audacieuse qui est de réconcilier ces deux grands économistes que l’on oppose le plus souvent, Keynes, l’homme de la demande et du rôle de l’Etat, Schumpeter, celui de l’innovation et de l’entrepreneur. Les quatre premiers chapitres permettent de déterminer les six contraintes dans lesquelles doit s’inscrire la nouvelle croissance et de bâtir une modélisation jamais développée sur laquelle repose l’équilibre pérenne et durable entre offre, demande et ruptures technologiques.
Ce nouveau paradigme met en lumière six répartitions déterminantes pour l'avenir, celle des revenus entre profits et salaires, celle des investissements entre destructions et créations d'emplois, celle de l'épargne entre actif risqués et sûrs, celle des revenus selon les générations, celle des emplois selon les qualifications et enfin celle des dépenses selon leur caractère social ou privé. Peut-être la répartition la plus originale, mais aussi la plus lourde de conséquences, est celle entre les investissements d’expansion créateurs d’emplois et les investissements de rationalisation destructeurs d’emplois. Ces six nouvelles répartitions permettent de fonder une croissance durable et inclusive pour le XXIe siècle et de relever les défis à venir.
Elles sont aussi à même de réparer les excès passés et d’engager les sociétés sur le chemin de la croissance. Avec pour objectifs à atteindre dans les prochaines décennies : autour de 100 milliards de plus pour les salaires, pas plus de 40 % d’investissements de rationalisation destructeurs d’emplois, 50 milliards d’investissements supplémentaires annuels, en faveur du climat en particulier, soutenu par un rôle accru de l’Etat, une augmentation de l’ordre de 20% des revenus des jeunes générations, une restructuration des qualifications vers le haut pour restaurer la place de la classe moyenne et, enfin, une hausse raisonnable du poids des dépenses sociales et d’éducation.
Ces six nouvelles répartitions, indissociables, ne valent que si elles sont portées ensemble par une profonde volonté réformatrice. Elles touchent, en effet, au squelette même de nos sociétés. Le temps presse désormais. Seule une nouvelle trajectoire économique et sociale, que semble pour partie emprunter la récente politique américaine, est capable de contrer la défiance et la violence des temps, renouer avec l’espoir et sortir de ces archipels dangereux que sont devenues les sociétés avancées.
L'Erreur de Faust, Essai sur la Société du Vieillissement
Ce livre introduit un concept totalement nouveau, celui de la Société du Vieillissement. C’est un concept de rupture : un quart à un tiers de la population va passer près du tiers de sa vie en retraite ; ce qui va changer brutalement les trajectoires économiques, les horizons d’investissement, les équilibres sociaux et politiques.
Cette population nombreuse, éduquée qui possède l’essentiel des patrimoines ne va pas rester à ne rien faire et va peser de tout son poids sur la gouvernance de nos sociétés. Elle va entrer en conflit, un conflit social violent entre les possédants et les autres. Cette Société du Vieillissement peut tourner au cauchemar et peut même tuer la société en fermant la porte aux plus jeunes et en s’arcboutant pour éviter toute évolution. Si rien n’est fait, les seniors vont prendre le pouvoir et renforcer la stagnation séculaire.
En posant ce concept, le livre avance aussi des solutions radicales pour organiser des contre-pouvoirs et parvenir à une Société du Vieillissement harmonieuse.
Le jeudi 4 avril, des économistes et personnalités publiques ont donné leur avis sur « L’Erreur de Faust, Essai sur la Société du Vieillissement » et leurs opinions sont résumées dans la synthèse ci-dessous.
Choc démographique, rebond économique
Une oeuvre coécrite par les chercheurs de la Chaire, sous la direction de Jean-Hervé Lorenzi.
Le choc démographique est, pour le plus grand nombre, associé à un déclin irréversible. Les sociétés seraient ainsi incapables de surmonter ce handicap majeur qu’est le vieillissement de leur population. Il n’en est rien disent en chœur les économistes réunis dans cet ouvrage collectif. Encore faut-il changer de perspective, dénoncer les idées reçues et proposer des réformes de fond que la Franc, dans l’idéalisation de son modèle social aujourd’hui grippé, peine à envisager. Cette vaste réorganisation exige du courage. Il ne s’agit pas moins que de reformuler un nouveau contrat social intergénérationnel, modifier en profondeur la structure du marché du travail, du logement, ouvrir l’horizon avec des systèmes de formation, de santé et de retraites revisités dans leur principe comme dans leur fonctionnement. un ouvrage lucide et audacieux pour sortir de la pensée « décliniste » très en vogue de nos jours et une boîte à outils pour en finir avec ces impasses françaises si bien décrites, si peu combattues.
France, Le désarroi d'une jeunesse
Une oeuvre coécrite par Jean-Hervé Lorenzi, Alain Villemeur et Hélène Xuan.
Aujourd’hui, un jeune sur quatre est au chômage, et toute une génération perd confiance en son avenir. Il y a là une rupture du contrat social qui constitue une véritable bombe à retardement pour la France.
L’avenir n’est pas forcément porteur de régressions. Encore faut-il bousculer nos approches, dépasser nos représentations sociales habituelles : plus que dans le passé, c’est par le concept de « générations » que peut être comprise notre société.
Ce livre fait le pari que nous pouvons répondre à l’immobilisme par un projet suffisamment novateur pour réinsérer les jeunes dans la société. Il porte quatre « contrats donnant-donnant », quatre propositions chiffrées et argumentées qui pourraient permettre de retrouver un juste équilibre entre générations et de créer les conditions d’un nouveau dynamisme.
Chômage, dépenses de santé, financement des retraites, formation : l’approche générationnelle permet de penser différemment les blocages de notre société, et de bâtir de nouvelles formes de cohésion.
La France face au vieillissement, le grand défi
Sous la direction de Jean-Hervé Lorenzi et Hélène Xuan
2013-2030 c'est le basculement de la France dans une société vieillissante, un choc démographique sans précédent. Mais c'est aussi un moment de rajeunissement de la France avec l'avènement d'une nouvelle génération. Ce phénomène exceptionnel bouleverse dés à présent nos politiques économiques et sociales.
Il faut repenser le rôle et les modalités de la protection sociale, bâtir un système de retraites soutenable et réorganiser une formation initiale et professionnelle qui favorise l'entrée et le maintien sur le marché du travail des juniors et des séniors. Dans le même temps, il faut poser les bases d'une Silver Economy.
A partir d'une analyse approfondie des données nationales et internationales, ce livre propose une politique radicalement nouvelle, fondée sur un véritable solidarité entre les générations.
La protection sociale : un investissement pour notre avenir
Une oeuvre de Alain Villemeur.
Notre protection sociale est menacée par deux déficits. Celui, bien connu, de ses finances, qui nourrit l'inquiétude des Français sur l'avenir des retraites ou de l'assurance-maladie. Celui, trop négligé, de sa légitimité auprès des jeunes générations. Les jeunes sont en effet les "oubliés" de la protection sociale et perdent confiance dans son avenir. Sans ressources et sans légitimité auprès des jeunes actifs, notre "Sécu" risque fort d'être démantelée au profit des assurances privées et des fonds de pension.
Ce livre rompt avec l'alternative simpliste : préservation de l'existant ou sécurité sociale minimale. En se fondant sur les derniers travaux des sociologues et des économistes, l'auteur montre qu'une nouvelle voie est possible, celle de l'Etat social investisseur, en lieu et place de l'Etat-providence. Il décrit les dix orientations clés de cette refondation et explicite les nouveaux moyens de financement disponibles pour l'entreprendre.
Mieux accueillir et éduquer les enfants, investir dans la santé, notamment les plus jeunes, sécuriser les parcours professionnels, être actifs plus longtemps et en même temps favoriser l'emploi des jeunes, prendre soin des aînés, tout cela dessine un futur aux retombées économiques, financières et sociales des plus prometteuses. La protection sociale y puisera une nouvelle légitimité économique mais aussi sociale, car les jeunes générations en bénéficieront davantage. La "Sécu" ne sera plus une "charge" sociale, mais l'investissement le plus rentable pour notre avenir.
Vivre et travailler plus longtemps
Une oeuvre de Jean-Olivier Hairault et la préface de Jean-Hervé Lorenzi.
L'augmentation de l'âge de l retraite est le meilleur instrument de la politique de l'emploi des seniors et de la production de richesse en France, laquelle doit augmenter pour financer l'ensemble du modèle social français.
Repousser l'âge moyen de la retraite à soixante-cinq ans peut permettre d'élever de près de 5% le PIB par habitant. Cette évolution marquerait un changement de cap radical : à la société de retraite anticipée, résultat du partage du travail entre générations hérité des années 1970, succéderait une société favorisant une plus grande longévité des carrières.
Rajeunissement et vieillissement de la France
Une oeuvre coécrite par Jean-Hervé Lorenzi, Jacques Pelletan et Alain Villemeur.
Nous vivons de plus en plus longtemps et surtout nous arrivons en meilleure santé à 60 ns, âge auquel nous étions naguère considérés comme vieux. Autrement dit, un processus de rajeunissement se conjugue au vieillissement ce qui constitue une opportunité économique et sociale majeure.
Confrontée à ces évolutions, la France doit modifier en profondeur ses transferts financiers publics entre les différentes générations pour investir massivement dans sa jeunesse. On trouvera ici dix propositions concrètes afin d'alimenter les débats politiques et de proposer un scénario pour les choix futurs de société.
Vivre un siècle
Une oeuvre de Hélène Xuan.
Les sociétés contemporaines vivent une révolution démographique inédite et silencieuse. Les évolutions de l'espérance de vie portent la promesse d'une vieillesse heureuse et en bonne santé. Un enfant sur deux qui naît aujourd'hui pourrait Vivre un siècle.
Cet essai propose de porter un nouveau regard sur la vieillesse, trop souvent perçue comme un fardeau tant pour les familles que pour la solidarité nationale. L'avènement d'un quatrième âge a rebattu les cartes et dessiné une nouvelle ligne de partage entre une génération de bayby-boomers heureux et dynamiques et un cinquième âge dépendant.
Mais la vieillesse a un coût. Si la question du "qui paye ?" est importante car elle conditionne les niveaux de vie de chaque génération, elle ne fait que poser un regard comptable sur les solidarités. La vieillesse est aussi une chance pour repenser notre projet de société et tenter de répondre à la question du "pourquoi paye-t-on?".