Position de la Chaire TDTE - Financement de la dépendance
Le 23 octobre 2020 par Chaire TDTEPartager sur
Cette proposition tient compte de deux contraintes importantes de financement, la crise actuelle et les perspectives de faible croissance dans la prochaine décennie. Il faut noter que ces contraintes nous interdisent d’envisager une hausse de la CSG, compte tenu de son impact négatif sur la croissance, ou encore la hausse des cotisations sociales, au vu de son impact sur le coût du travail. Il nous faut donc trouver des moyens non conventionnels pour financer la perte d’autonomie.
Nous nous inspirons évidemment des études présentées et réalisées à partir du modèle Mélêté et des données et analyses de la Chaire TDTE, de l’ILC et de l’INSEE.
Au nom de la justice sociale, il nous faut trouver les moyens de réduire le reste à charge des ménages les plus modestes et son inéluctable hausse à venir. En effet, ce reste à charge va rapidement augmenter dans les prochaines décennies et il est déjà de l’ordre de 10 milliards d’euros en 2020.
Notre proposition comprend quatre volets :
- 1 – Une politique très volontariste de réduction du risque de perte d’autonomie par le développement des activités socialisées ;
- 2 – Un renforcement des dispositifs actuels de la solidarité nationale auprès des personnes dépendantes et des personnes âgées à très faible revenu ;
- 3 – Le développement d’une assurance dépendance obligatoire opérée par les mutuelles, IP et compagnies d’assurance ;
- 4 – La création d’un dispositif de réassurance publique de cette assurance obligatoire.
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